Quelles différences entre fissures et lézardes?
Lors de vos visites, vous pouvez parfois apercevoir différents types de fissures sur les maisons. Leurs formes et orientations peuvent être très variables, de même que leur degré de dangerosité. Aujourd’hui CENTURY 21 Bruno Ferrand vous éclaire sur les différents types de fissures, leur dangerosité et les solutions adaptées.
Fissures et Lézardes : quelles différences ?
Ce qui permet de distinguer la fissure d’une lézarde, c’est son ouverture. En effet, si l’ouverture est comprise entre 0,2 et 2 millimètres, on parlera de microfissure ou de fissure. Lorsqu’on dépasse les 2 millimètres d’ouverture, il s’agit d’une lézarde. Cette crevasse dans le revêtement est ainsi caractérisée par sa taille importante qui est facilement repérable à l’œil nu.
Les causes d’apparition d’une lézarde dans une maison peuvent être multiples. En général, la lézarde est généralement le signe d’une faiblesse en sous-œuvre.
On peut classer en 3 différentes catégories les phénomènes de fissuration en fonction de leur degré d’ouverture :
- Dans un premier temps, lorsque l’ouverture est inférieure à 0,2mm, on parle de microfissure
Ces fissures sont fines et superficielles mais leur réparation est vivement conseillée afin d’éviter d’éventuels problèmes d’humidité ou de décollement d’enduit ou de peinture. Elles peuvent en effet être réparées soit pas un enduisage classique, soit par la pose d’un revêtement de rénovation lisse de faible épaisseur (d’un grammage de 50 à 130 gr/M2).
- Lorsque l’ouverture est supérieure à 0,2mm et inférieure à 2mm, on parle alors de fissures dites « moyennes »
Il faut dans ce cas vérifier que la fissure n’évolue pas, en posant un témoin de plâtre par exemple. Si aucune évolution n’est constatée, on parlera alors de fissure « morte » et on pourra apporter les corrections nécessaires selon que le mur soit porteur ou non. En revanche, si la fissure évolue, il faudra en rechercher la cause.
Ces fissures peuvent également être rebouchées à l’enduit mais qui devra cette fois-ci être renforcé par un pontage en calicot ou à l’aide d’une bande de renfort spécial fissure afin d’éviter la réapparition de fissures.
- Enfin, lorsque les fissures sont de plus de 2mm, on parlera de lézardes
Il s’agit de problèmes plus importants qui sont liés à la structure même du bâtiment ou à des mouvements de terrain. Dans ce dernier cas, réparer les fissures n’apportera qu’une solution esthétique et temporaire. Il est en effet conseillé d’entreprendre les travaux visant à la consolidation du bâtiment ou à la stabilisation des sols, et ensuite d’envisager la réparation esthétique des fissures.
Attention car ces fissures peuvent être dangereuses à la fois pour la solidité du bâtiment mais aussi pour la sécurité de ses habitants. Il faudra alors surveiller l’évolution dans le temps afin de déterminer si les fissures sont actives ou non. Un spécialiste en stabilité devra alors intervenir pour définir les solutions qui sont les plus adéquates pour traiter le problème. S’il s’agit de fissures non actives, il est possible de les traiter d’un point de vue esthétique.
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